La météorite du nouvel an
Chaque année, des bolides traversent le ciel de notre planète, les plus petits d'entre eux se consument dans l'atmosphère. Les plus gros aussi mais ils se cindent en plusieurs fraguements dont certains tombent sur terre donnant ce que l'on appel des météorites.
On estime qu'une dizaine tombent chaque année sur le sol Français.
Lorsque celles-ci tombent dans un désert il est Plus simple de les retrouver, Meme Si le secteur peu s'étendre parfois, on les retrouve assez simplement par leur couleur noire sur une étendue de sable, mais sous nos latitudes il semble moins aisé de les retrouver.
Ainsi, le réseau participatif Vigie-ciel Fripon mis en place en France en 2017, surveille le ciel à l'aide de caméras "all-sky" afin de détecter le passage d'un bolide. Mais cela dans le but de retrouver au sol les météorites (résultat de ces chutes), par recoupement des indices de leur passage et des données des caméras qui les auraient detecté.
A ce jour, de nombreuses observations mais jamais de trouvailles suite à toutes ces informations, jusqu'au jour de l'an 2020.
Le 1er janvier, l’équipe de Fripon repère que huit des caméras de son partenaire italien Prisma ont capté, à 18 h 27, la trainée brillante laissée dans le ciel par l’entrée dans l’atmosphère d’un météoroïde.
Le lendemain est annoncé dans un communiqué, un point de chute possible dans les environs de la ville de Cavezzo (Modène) (voir image ci-dessus).
C’est en bordure de ce périmètre de 2,2 km sur 1,5 qu’un habitant, averti du phénomène, trouvera deux morceaux d’une météorite de 55 grammes (voir image ci-dessous), en cours d’analyse à l’université de Florence.